Terres et ciel mêlés – en extérieur

Création 2017

*          *         *         *         *         *         *

Ecriture et jeu Delphine Garczynska

Musique et chant GARZ

Tout public à partir de 12 ans

Durée : 1h à 1h30 (en déambulation)

*

*

Viviane, jeune femme rêveuse, a disparu un soir d’été. Elle ne reviendra que trois ans plus tard sous la forme d’une étoile avec un enfant qu’elle appelle Petit Astre.

Terre et ciel mêlés est un conte musical qui questionne de façon poétique et merveilleuse les origines de la vie. Il se joue au jardin, au calme sous un grand arbre ou en déambulation.

Librement inspiré d’un conte amérindien, d’une légende française (L’Oiseau du Paradis), d’un conte que l’on retrouve dans le monde entier et dans la littérature chez Tolstoï (La chemise du jardinier) et de deux poèmes de Rimbaud, ces contes invitent à la contemplation de la nature que l’on a autour de soi, à aimer s’étendre dans l’herbe, écouter les bruissements du vent, le chant d’un oiseau, regarder simplement autour de soi et être là, ensemble, tournés vers le paysage, la terre ou les nuages ou nos corps étendus et offerts, là où la vie a pris forme. Le motif du jardin en effet, de la nature sauvage et généreuse, symbolise dans les contes et les arts, le lieu premier, le paradis perdu, l’écrin dans lequel notre vieille mémoire se souvient d’avoir évolué avec tant d’allégresse et de légèreté ! Mais cette perte peut être douce et féconde quand elle se transforme de façon créative, en chant et en musique, en récits sensuels ou mystiques, en poème amoureux. 

*

.

Extrait à écouter 

« Ce matin là Marguerite et son fiancé Anselme se tiennent par la main dans les sous-bois. C’est dimanche. Il fait beau, il fait bon, ni trop chaud, ni trop frais, l’air est comme le prolongement du corps, on croirait s’y baigner.

Sur son épaule à elle une tâche de rousseur, sur ses lèvres à lui un baiser qui s’échappe, et les voilà tous deux qui s’étirent dans l’herbe tendre et leurs bouches s’emmêlent et se perdent ! Les sous-bois les enveloppent, ils s’enroulent dans les chants d’oiseaux, au loin la petite robe de Marguerite accrochée aux buissons d’épine se gonfle d’air et les ruisseaux s’écoulent dans un son joyeux et clair.

Est-ce donc ce jour là que Jacques a été conçu ou est-ce que Marguerite attendait déjà l’enfant ?

En tous cas, Anselme, tandis que Marguerite, couchée sous les saules, effeuille un lys blanc, Anselme s’écarte un peu, longe une prairie et va pisser au pied d’un jeune chêne. »