Delphine Garczynska

(paroles et musique GARZ)

Quand elle était étudiante en Histoire de l’Art à l’Ecole du Louvre, Delphine ne s’intéressait pas à l’Histoire, elle dessinait dans son carnet, un peu désœuvrée devant l’éloquence des toiles…

Quand elle a fait ensuite des Lettres Classiques à la Sorbonne, elle n’arrivait pas plus à rester en place derrière son bureau, à moins qu’il ne s’agisse de traduire L’Iliade pour suivre dans le sable des pages la trace légère des pieds d’Achille.

Alors Delphine a fait du théâtre.

Mais quand elle a eu fini l’Ecole du Théâtre National de Chaillot à Paris pour devenir comédienne, Delphine a fait de la mise en scène. La Jeune Fille, le diable et le moulin, adapté du conte La Jeune Fille sans mains par Olivier Py, est son premier spectacle. Dans le même temps elle repère « La Maison du Conte » à Chevilly-Larue où à l’époque a lieu le premier « Labo » mais bêtement elle se dit : « Conteuse ? Seule en scène ? Sans texte ? Oh là là… Et puis Chevilly-Larue… tout au sud de Paris… qu’est-ce que c’est loin ! »

Quinze ans plus tard Delphine vit dans la Manche où la nature et les éclaircies s’offrent chaque jour un peu plus belles. Il lui fallait le silence et le rythme lent de la campagne pour trouver ses chemins d’expression et comprendre que le conte lui offrait la possibilité de suivre toutes les voies qu’elle avait explorées sans en exclure aucune : lire, chercher, écrire, inventer, jouer, raconter, mettre en scène… dessiner… voyager… Il lui manquait cependant « l’oralité » : le « Labo 5 » en 2020 c’était pour elle le bon sujet, au bon moment. Et « La Maison du Conte » à Chevilly-Larue… à bien y réfléchir, ce n’était pas si loin…

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Gérard Etienne, comédien et qi-gongman…, qui lui fait découvrir l’art de se tenir debout sans rien faire, l’art du lâcher-prise (plus facile à écrire qu’à faire), de la méditation zen, et surtout l’art d’interpréter les contes, à côté de solides conseils de travail pour la scène.

Clarissa Pinkola Estés, psychothérapeute elle est aussi conteuse. Lisez « Femmes qui courent avec les loups » ! Son avantage, c’est d’avoir grandi dans des espaces sauvages (aux Etats-Unis) qui la rapprochent de la vie intérieure, des rêves et de la poésie – tout cela taillé dans le même os que les contes – et dans une famille de conteurs depuis des générations.

Olivier Hédin, un véritable « animal politique » parce qu’il s’engage dans son village (mais pas que), – salut La Chapelle au Riboul ! – avec une démarche à mi chemin entre le théâtre de rue et le conte (le conte traditionnel mais aussi les récits de vie). C’est le premier conteur qu’elle ait connu, main tendue. Le lien : compagnie Oh !

Pierre Lafforgue, psychiatre et passionné de contes. Lisez « Petit Poucet deviendra grand ». Pierre Lafforgue expérimente auprès de ses patients psychotiques les thèses de Bettelheim, qui a écrit son célèbre « Psychanalyse des contes de fées » en ne se basant que sur ses intuitions, sans véritable expérimentations. C’est Pierre Lafforgue qui fait ce travail, en France, en ce moment. 

Amandine Orban, conteuse belge, au style épuré et puissant, très présente sur scène. Comme elle dit « Poésie du quotidien rencontre contes merveilleux ». Une leçon de conte et de théâtre. Elle conte également en France. Lien : Ici

La Maison du Conte, lieu phare et lieu source qui propose des formations, des spectacles, des résidences, de l’espace pour brasser des histoires et mettre les conteurs en relation. En janvier 2020 Delphine Garczynska intègre le LABO sur « l’écriture et la tradition orale », rencontre 16 conteurs pleins d’attention et de talents, une équipe de formateurs à la fois exigeants et bienveillants (Annabelle Sergent, Rachid Bouali et Marien Tillet, ) Le lien : LABO MAISON DU CONTE

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